Les droits culturels, entre pratique et théorie
Paul BiotFormateur, Fédération du Théâtre-action, membre du comité de pilotage de la Plate-forme d’observation des droits culturels, membre de Culture & Démocratie.
Le 13 décembre 2021, dans les locaux de PointCulture Bruxelles, eut lieu une rencontre mêlant histoire et perspectives des droits culturels en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), entre praticien·nes et théoricien·nes, entre questions et parfois réponses et solutions.
C’était surtout une étape dans l’approche de ces droits, telle que l’ont initiée et développée Culture & Démocratie et sa Plateforme d’observation des droits culturels, La Concertation – action culturelle bruxelloise, la Fédération du Théâtre-action, l’ASTRAC, la Fondation Marcel Hicter – Pour la démocratie culturelle, et Article 27, réunissant quantité d’opérateurs de terrain qui quotidiennement agissent concrètement pour les rendre effectifs.
Une étape, car il s’agissait de « présenter une constellation de démarches d’exploration des droits culturels qui partagent les mêmes enjeux avec des approches différentes […] et de tenter d’aller vers un langage commun à partir de ces différents fils : aujourd’hui, c’est l’occasion de faire émerger les croisements entre nos démarches, de consolider ces liens ».
Il existe en effet bien des façons de « parler droits culturels », de les apprivoiser, d’en enrichir les démarches existantes, culturelles et sociales, d’apprécier leur effectivité et de percevoir les obstacles à leur mise en œuvre. C’est l’objectif de la Plateforme d’observation des droits culturels, c’est la perspective de l’ASTRAC, c’était celui de la formation à l’« Approche des droits culturels »n mise en place par La Concertation sur proposition de la Fédération du Théâtre-actionn, réalisée de décembre 2020 à mars 2021, sous une forme inusitée – Covid oblige – de six rencontres en visio-conférence, accompagnées d’ateliers animés par Mathias Mellaerts de la Fondation Marcel Hicter et Marie Camoins d’Article 27. Ce fut ensuite, en présentiel, un « laboratoire » issu de la formation, mis en œuvre dans une collaboration entre La Concertation et la Fondation Marcel Hicter.
Je dirai un peu plus loin quelques mots sur la partie formation de ce parcours de près d’un an, car il importe d’abord de savoir de quelle « constellation » de paroles et d’actions cette étape est le carrefour, entre quelles démarches et quels enjeux elle fait le lien, dans quels passés à la fois singuliers et communs elle plonge ses racines orientées vers les droits culturels.
Voici donc cette brève plongée historique, proposée dans un ordre chronologique, qui annonce chez chacun des partenaires de cette étape – avec parfois d’étonnants aspects prémonitoires –, l’approche de ces droits humains et le sens particulier donné à la culture.
Le plus ancien, celui qui donnera son nom à la Fondation, Marcel Hicter en personne. Paris, janvier 1970, sur les braises encore chaudes de Mai 68 : « La culture n’est pas une matière extérieure à l’être humain. On n’a pas accès à la culture, on la fait surgir des individus. C’est la prise de conscience du besoin de s’exprimer et la maitrise du ou des moyens de cette expression, c’est la participation. »n
Bruxelles, novembre 1974 : « La culture est une attitude : d’accueil, de dialogue, une manière d’être et d’agir, d’être responsable » dont « la conception renvoie non à une vision patrimoniale mais à la population elle-même ».n C’est déjà en 1974, l’annonce de la déclaration de Mexico de 1982 sur « les créations anonymes, surgies de l’âme populaire », au bien-nommé chapitre Culture et Démocratie.
Athènes, mars 1976 : « La démocratie culturelle affirme, pour tous, des droits égaux, et tend à créer pour chacun les conditions matérielles et spirituelles de l’exercice de ses droits. »n C’est, avec 40 ans d’avance, le fondement du décret sur les Centres culturels (ci-après CC) de 2013.
En 1971, issu de la même rupture culturelle de mai 68, nait le Mouvement du Théâtre-actionn dont la démarche visait à « permettre aux groupes défavorisés de se réapproprier un langage pour faire entendre leurs problèmes et leur options propres ». C’est-à-dire, sans vraiment le savoir, la mise en œuvre concrète de l’effectivité des droits culturels des personnes les plus vulnérables et éloignées de la culture, des collectivités marginalisées et discriminées, et qui depuis 50 ans aujourd’hui, « expriment leur humanité » – comme on dit à l’Unesco – dans près de 4000 créations théâtrales collectives.
Plus proche de nous, en 1991, nait l’ASTRAC, le réseau des professionnels en Centres culturels. Une des leçons de mai 68 était l’indispensable reconstruction du lien entre les champs culturel et social. Leur décloisonnement figurera en bonne place dans l’exposé des motifs du décret sur les CC de 2013 fondé sur les droits culturels. En 2019, dans son Mémorandum destiné aux candidat·es aux élections régionales et fédérales 2019-2024n, l’ASTRAC rappelle que pour réaliser la plénitude de ces droits, ce décloisonnement est une priorité. En collaboration avec Culture & Démocratie et dans le cadre de la formation-action Paideia « Animation de groupe local pour développer les droits culturels » du Réseau Culture 21, elle inaugure en novembre 2021 un cycle de cinq rencontres abordant les questions qui se posent aux travailleur·ses des CC dans leurs pratiques quotidiennes des droits culturels. La seconde rencontre a lieu le 8 février 2022 à Wépion.
1994 : fondation de Culture & Démocratie (ci-après C&D). C’est aussi l’année de la modification de la constitution belge qui reconnait en son article 23 les droits culturels, et affirme le droit à « l’épanouissement culturel ». En 1996 C&D va participer à la campagne sur cet article 23 modifié et se présente comme « le lieu de rencontre où se rejoignent le social et le culturel ».
À partir de 2009, les droits culturels deviennent, avec Céline Romainville, une variable permanente des orientations de l’association. Plusieurs articles et ouvrages développent la matière. En 2014, C&D accueille Patrice Meyer-Bisch, et soutient sa perspective d’une formation européenne Paideia – qui ne verra le jour qu’en France.
En 2015, une commission droits culturels est organisée au sein de C&D. En 2016, à l’appel d’associations et d’institutions françaises chargées depuis le vote de la loi NOTREn(juillet 2015) de mettre en œuvre les droits culturels, cette commission délègue à trois reprises deux de ses membres dans le Puy-du-Dôme (Auvergne). C&D publiera sur son site le Manuel d’approche des droits culturels issu de ces rencontres.
Dès 2017, à l’initiative de C&D, le projet de Plateforme d’observation des droits culturels prend naissance. Avec l’appui de comités d’accompagnement et de pilotage, l’association va assurer sa mise en œuvre à partir de 2019.
En 1999 le Théâtre de Poche à Bruxelles avait pris pour axiome l’article 27 de la DUDHn sur « le droit de toute personne de prendre part librement à la vie culturelle » et créé l’association Article 27, avec pour objectif de garantir un accès pour tou·tes à l’offre culturelle, en application de la politique de démocratisation de la culture. Ce sera le « ticket égal au prix d’un pain » symbolisant l’équivalence entre les besoins primaires du corps et de l’esprit. Depuis lors, l’association développe des pratiques de participation active priorisant la population défavorisée et la démocratie culturelle.
En 2021 Marie Camoins, déléguée par l’association, partage avec les participant·es de la formation « Approche des droits culturels » les processus d’analyse et d’évaluation d’Article 27 en matière d’effectivité de ces droits humains.
Enfin, au tournant exact du millénaire nait La Concertation – action culturelle bruxelloise. D’abord association de fait créée par neuf CC bruxellois en tant qu’organe commun de réflexion et d’action, elle devient en 2005 une plateforme qui s’ouvre bientôt aux autres associations du secteur socioculturel et artistique en Région bruxelloise, dans une optique de promotion et de développement des droits culturels. Le Décret de 2013 sur les CC fondé sur ces droits lui sera applicable.
Premiers croisements
Des représentant·es de la FTA, d’ASTRAC et de La Concertation sont membres des comités de la Plateforme d’observation des droits culturels de C&D. Par ailleurs il était prévisible que la rencontre ait lieu entre la démarche de co-construction de La Concertation et celle de l’« Approche des droits culturels » de la Fédération du Théâtre-action. En 2019, le projet d’une journée de travaux se construit pour l’année 2020. Le Covid reportera en 2021 ce projet qui deviendra celui d’une année de rencontres s’adressant aux professionnel·les de la culture et du socioculturel, chargé·es de mettre en œuvre les droits culturels, pour qui les droits et libertés de la population se traduisent en obligations de « respecter, de protéger et d’apporter les moyens de leur réalisation ».
Les rencontres, d’approches historiques, théoriques et pratiques, et un laboratoire, furent autant d’espaces de questionnements sur les droits culturels et les divers obstacles rencontrés dans leur mise en œuvre. Ils convergèrent – rien de surprenant à cela – avec maintes conclusions du rapport final de la Plateforme d’observation des droits culturels de C&D. Voici, ci-après, de manière succincte, quelques exemples significatifs.
Vertus versus compétences
« Aimer les gens ; être engagé, militant ; avoir de la bienveillance ; manifester de la curiosité, de la sensibilité, de l’ouverture aux différences ; être ouvert à la rencontre, à l’écoute, au partage, au faire ensemble. » Telles sont les vertus attendues de l’animateur·ice responsable d’une action de terrain assurant l’effectivité des droits culturels de la population. Les vertus et non les compétences, qui sont d’une nature moins subjective. Cette différence de nature donne à mieux percevoir comment se posent aux structures culturelles – associatives ou publiques – les questions relatives à la mise en œuvre concrète de ces droits et des conditions de leur effectivité.
La recherche de légitimité(s)
Ces questions reflètent également de manière plus ou moins déclarée l’incertitude tant des travailleur·ses « de terrain » que des responsables – deux fonctions qui souvent s’entrecroisent – quant à leur légitimité à travailler la matière des droits culturels, tant à l’égard de la population qu’envers la structure qui les emploie, et, en leur sein même, à l’égard de leurs propres instances et des pouvoirs subsidiantsn. La recherche de l’effectivité des droits culturels entraine en effet, entre ces différents niveaux, des questionnements de nature similaire qui conduisent à une évidence : les pratiques ambitionnant de répondre à cet enjeu dans les relations entre un opérateur et la population imposent, pour se réaliser pleinement, de les appliquer de manière similaire au sein de la structure elle-même. Se saisir de cette exigence sera un des enjeux du laboratoiren.
Un autre aspect de cette quête de légitimité partagée par les travailleur·ses culturel·les ; ce qui provoque leur questionnement face à leur approche naturelle, sensible, des droits culturels ; ce qui les trouble et les irrite lorsqu’ils et elles apportent aux gens les moyens d’expérimenter concrètement leurs droits et libertés culturel·les, sont avant tout les obstacles qu’ils et elles rencontrent pour les mettre en œuvre.
Un premier obstacle : le fossé du langage
Un obstacle souvent énoncé en premier est le fossé du langage entre droit et culture et, parallèlement, entre théorie et pratique, qui pour être comblé, exige des termes clairs et compréhensibles si l’on veut éviter la « fracture entre ceux et celles qui savent et ceux et celles qui agissent ». Ce qui se passe lorsqu’un opérateur culturel ouvre le chemin de la population environnante, à son droit de participer effectivement à l’invention culturelle et artistique, résisterait à une transposition aisée en termes administratifs : comme le dira un participant à la formation : « Pour expliquer ce qui se passe, les mots manquent. » Il y aurait dans la traduction des actes favorisant l’effectivité des droits culturels une part difficilement réductible à leur description objective.
Le groupe de réflexion n’a cependant pas retenu l’hypothèse d’une opposition entre la parole et l’écrit, entre l’oralité, dominante dans la création participative des gens, et sa transcription dans un cadre d’évaluation préétabli. N’apparait pas non plus de fracture entre le processus le plus souvent collectif et aléatoire de l’invention culturelle, et l’exercice le plus souvent solitaire de son analyse, pour soi-même et pour son objectivation à l’usage des tiers.
On ne peut cependant totalement écarter la contradiction – à tout le moins le paradoxe – entre les droits culturels – d’accéder, de participer, de décider – qui mettent en œuvre des libertés, et le compte-rendu dans un cadre préétabli, d’actions qui donnent priorité au processus et à l’expérience personnelle ou collective sur leurs résultats estimés en termes de production quantifiable. Ces actions revendiquées par les acteur·ices de terrain – ces « militants de la bienveillance, de la curiosité, de la sensibilité, de l’ouverture aux différences »n, sont destinées à « donner confiance, mobiliser, écouter », aider les gens à expérimenter leur inventivité culturelle, le plus souvent insoupçonnée pour soi-même et inouïe pour les autres, et à la partager.
Une analyse du processus et le récit de l’aventure partagée s’avèrent pourtant indispensables pour saisir la part peu ou prou indicible de l’effectivité des droits culturels, née de l’intuition des animateur·ices, de leur perception des langages de toutes natures, à l’écoute des surgissements inattendus et de la poésie présente en chacun·e, attentif·ves aux solidarités collectives, par lesquels s’exprime concrètement, et peut-être essentiellement, l’effectivité de ces droits.
L’indispensable décloisonnement
Parmi les obstacles évoqués, le cloisonnement apparait en second – entre culture et social, entre culture et politique – qui sabote l’enjeu de la transversalité et pose la question de la diversité et de l’absence d’une grande partie de la population dans le quotidien du travail de terrain. Leur décloisonnement figurait déjà parmi les objectifs du décret sur les CC de 2013. Il sera répété sur plusieurs modes dans le Mémorandum de l’ASTRAC de mars 2019n. Apparemment, on est encore loin du compte.
Pour ne pas opposer besoin de culture et besoins dits primaires, il faut décloisonner social et culture, et espérer que, selon le mot d’un participant, les droits culturels « sublimeront » l’ensemble des droits humains. Cette exigence et cet espoir donnent la mesure de l’indispensable interaction entre droits culturels et droits politiques, entrelacés à d’autres droits humains, entre politiques culturelles et politique en général. Ils en montrent aussi la difficulté : ainsi la « non-essentialité » de la culture dans les décisions du gouvernement fédéral pendant la pandémie du Covid fait apparaitre l’absence dramatique d’interaction entre politique culturelle fondée sur les droits culturels et politique générale, qui, ne fût-ce qu’en raison de ses incidences sociales, appelle avec force le pouvoir politique à une autre posture que celle de l’indifférence à l’égard des besoins culturels de la population.
Comment être juste ?
La mosaïque des questions sur les légitimités et les obstacles ouvre alors au « comment faire ? », les méthodes pour passer des paroles aux actes, comment les gens peuvent exprimer ce dont ils sont porteurs, de quelles médiations user pour trouver la « position juste » ?
Un décret ne suffit pas à faire bouger les lignes et à interroger le territoire. Pour impliquer tous les publics, pour amener chacun·e à apporter sa parole et à participer, il faut en comprendre la logique. Dans l’ombre des normes, des articles de décrets, c’est le plus souvent une question d’intuition, de sensibilité et de comportement des animateur·ices, de pratiques nées d’engagements personnels des travailleur·ses culturel·les, de « juste posture ».
Comment être juste devant l’impératif des priorités sociales, parfois de survie ? Y aurait-il des droits culturels différents selon les publics ? Selon les situations ? L’action des institutions et des associations culturelles doit-elle répondre à toutes les attentes de tous les publics ? Comment en effet être juste entre des contraintes concurrentes ? Comment être juste devant le grand écart entre politiques descendantes et pressions ascendantes, qui apportent aux équipes des CC – mais les associations indépendantes n’en sont pas indemnes – l’irritante sensation d’être parfois coincés entre deux contraintes contradictoires. D’une part, une forme d’instrumentalisation par le pouvoir subsidiant et, d’autre part, les appels venant de la population, exprimés sur un mode social : deux impératifs aux logiques concurrentes et parfois contraires, qui placent l’institution et ceux et celles qui y travaillent en déséquilibre entre un rôle d’agent des pouvoirs publics et celui de courroie de transmission des dits et non-dits de la population.
Comment, particulièrement, être juste, confronté aux contraintes que la pandémie impose et qui – au mieux – renvoient à la seule consommation passive de la culture ? Cette question de la juste posture allait en effet mener à la revendication par un CC d’une résistance légitime aux contraintes sanitaires, imposées par l’État et ce en dépit de ses engagements internationauxn en matière de droits culturels.
L’homologie entre fonctionnement de la structure et travail de terrain
La recherche d’une juste posture conduit les institutions culturelles subventionnées à s’interroger sur les effets de leurs missions décrétales sur la structure de l’institution et son fonctionnement. Se saisir de cette question était l’un des objectifs du laboratoire, tant s’avérait indispensable une similitude de posture entre le travail sur le terrain et celui au sein de la structure.
Il parait en effet de plus en plus évident que doit exister une homologie entre l’approche des droits culturels de la population dans le travail de terrain et l’application de ces droits en interne : pour relier ce qui part de l’équipe, pour mettre des mots sur les actes et trouver un langage commun lorsqu’au moment des évaluations il faudra, de plus, jongler avec des critères différents selon les domaines et les décrets.
Ces pistes de réflexions demandaient à être approfondies, en interrogeant les rapports de pouvoir et de hiérarchie au cœur des institutions et associations qui s’impliquent, par choix ou par obligation, dans la recherche de l’effectivité des droits culturels. Cette conclusion s’est imposée à Mathias Mellaerts, chercheur à la Fondation Marcel Hicter qui a accompagné par des ateliers tout le processus de la double formation organisée en visio-conférence par La Concertation au cours du premier trimestre 2021.
Avec un groupe qui en est issu, ce travail de recherche va, dans le laboratoire conçu par La Concertation et la Fondation Marcel Hicter, expérimenter des outils d’inspiration graphique fondés sur « l’émergence des droits culturels comme nouveau référentiel de l’action », et inviter à « expérimenter de nouvelles dynamiques d’organisation interne des institutions », ou « comment construire et penser l’organisation du travail en valorisant à la fois l’engagement participatif de chacun·e et la responsabilité de tous et toutes ? ».n
En soutenant cette expérience de laboratoire, La Concertation, qui souhaitait donner une suite aux contributions des participant·es de la formation « Approche des droits culturels », voulait interroger la mise en pratique des droits culturels « par des postures impliquantes en équipe et avec les populations », poursuivre la réflexion sur « les moteurs et les freins aux droits culturels dans la pratique quotidienne », et « trouver ensemble des outils et stratégies de nature à renforcer le pouvoir d’agir des participant·es par rapport au cadre institutionnel et politique ».n Pour la Fédération du Théâtre-action, initiatrice et responsable final du programme d’ « Approche des droits culturels », poursuivre les journées de formation théorique par l’accompagnement de ce laboratoire était une évidence.
Avec le soutien du service de la formation continue de la FWB (Éducation permanente).
Exposé de Marcel Hicter devant l’Assemblée de la FICEMEA en 1970, in Pour une Démocratie culturelle, édition de la Direction générale de la Jeunesse et des Loisirs du ministère de la Communauté française avec la Fondation Marcel Hicter, 1980, p. 172.
Exposé de Marcel Hicter lors du symposium organisé dans le cadre du programme du Conseil de Coopération culturelle du Conseil de l’Europe consacré aux animateurs socio-culturels en 1974, in Pour une démocratie culturelle, op.cit., p. 290.
Exposé de Marcel Hicter à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe en 1976, in Pour une démocratie culturelle, op.cit., p. 337.
Aujourd’hui Fédération du Théâtre-Action (FTA).
La loi – française – de la Nouvelle Organisation des Territoires de la République.
Déclaration universelle des droits humains de 1948.
Un des enjeux déjà du Décret sur les Centres culturels de 2013.
cf. infra, L’homologie entre fonctionnement de la structure et travail de terrain.
Rapport d’évaluation collective sur les Journées « Approches des droits culturels » organisée par la Concertation, déc 2020 mars 2021, document FTA pour le Service de la Formation continue FWB.
Document d’invitation à participer au laboratoire Concertation bruxelloise/Fondation Hicter 2021, responsable Mathias Mellaerts.
Ibid. , Texte de Lara Lalman, La Concertation – action bruxelloise, 2021