La consommation, l’économie
Écriture collective dePierre Hemptinne (PointCulture)Sabine de Ville (Culture & Démocratie)Luc Malghem (Centre régional du Libre examen)
Une politique culturelle non-marchande qui dépolluera les esprits de ces impulsions à la consommation destructrice
Les changements nécessaires dans la façon dont tout un chacun se projette dans la vie, se représente maintenant et demain, doivent cesser de dépendre de l’économie consumériste.
Acheter, fréquenter les centres commerciaux, commander par Internet : voilà ce qui est présenté comme la tâche principale de l’être humain, sa contribution au soutien de la croissance.
Le tournant numérique néolibéral a entrepris de redéployer le capitalisme essoufflé vers la marchandisation absolue de l’humain. C’est le business des plateformes numériques et l’exploitation marchande des données récoltées à partir des pratiques et usages de l’ensemble des personnes connectées.
L’empire du marketing, infiltrant tous les moments de la vie, a naturalisé un consumérisme de tous les instants. Le marketing est la vraie politique culturelle de la globalisation.
Des milliards sont dépensés chaque année en publicités commerciales. Ces investissements doivent être réglementés pour limiter leur impact d’aliénation massive. L’équivalent doit être investi dans une politique culturelle non-marchande qui dépolluera les esprits de ces impulsions à la consommation destructrice.